Eisenwarenmesse
En mode commando
After suffering two years of disappearance from the radar screens of the world of trade shows, Eisenwarenmesse un des plus beaux fleurons du portefeuille Koelnmesse, vient donc de faire son grand retour sur la scène internationale. Comme tous les autres rendez vous de l’organisateur Rhénan, celui ci n’est pas sorti complètement intact de ces années noires. Pourtant il est bel et bien revenu proposer son offre dans une configuration qui a rencontré un très vif succès tant auprès des exposants que des visiteurs, fruit de l’imagination de ses concepteurs.
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ToggleEn effet, l’onde de choc Covid a laissé des traces, et le contexte international n’a pas contribué à arranger les choses. Néanmoins, rien n’a découragé les équipes au commandes de l’événement et ceux ci en ont été récompensés. Le salon a retrouvé son rang de salon de référence dans le domaine de the tools and of la quincaillerie et gardé sa cohérence tant dans son offre, sa qualité et surtout son internationalité, nous y reviendrons. Certes les exposants étaient moins nombreux pour les raisons que chacun connaît, en l’occurrence la quasi impossibilité pour les industriels et fabricants Chinois à sortir du pays. Ce n’était pas le moindre handicap sachant que l’Empire du milieu est un des grands acteurs du secteur de la quincaillerie and of the tools devant l’éternel puisque Koelnmesse y organise ou plutôt y organisait un salon calqué sur le même modèle qu’Eisenwarenmesse dans la ville de Shanghai. Celui ci marchait tellement bien qu’il s’est vite imposé comme la plateforme leader absolu du secteur sur la zone Asie Pacifique, rien de moins. Comme on pouvait s’y attendre, le rendez vous Chinois a subi et subit toujours les affres de la pandémie, puisque comme en Europe, le CIHS (China International Hardware Show) a connu les mêmes annulations jusque cette année ou le salon a rouvert ses portes, mais plus dans la mégapole de l’Empire du Milieu mais dans la ville de Hangzhou, ancienne capitale située à une heure de route. Mais bien évidemment les frontières du pays étant fermées à double tour, les acheteurs internationaux n’ont pu aller y faire leurs emplettes. Néanmoins, un hall de dimension conséquente a permis à un nombre non négligeable de fabricants Chinois et aussi Asiatiques de proposer leurs nouveautés et innovations via leurs représentations locales.
Fermons là, la parenthèse extrême orientale pour revenir dans les parc des expositions de la ville de Cologne, ou une offre remarquable en qualité a été proposée aux visiteurs qui n’ont pas boudé leur plaisir de retrouver leurs interlocuteurs en chair et en os, découvrir les produits et enfin échanger, négocier, argumenter de visu. Ce plaisir fût également partagé par les exposants qui ont pu enfin montrer leurs produits après toutes ces rendez vous en ligne, qui, s’ils ont été essentiels ne remplaceront jamais les rencontres et contacts humains, à fortiori dans un secteur où l’offre à connotation manuelle a besoin de connaître la prise en mains et les explications des concepteurs. Un outil quel qu’il soit est un produit qui se touche, s’essaie, se manipule pour l’essentiel d’entre eux.
Euphorie sur Eisenwarenmesse
C’est donc dans un certain climat d’euphorie que s’est tenu ce salon, phénomène accentué par une configuration qui accentuait cette sensation. En effet c’est sur trois halls que celui s’est tenu, cee qui procurait une véritable sensation de densité, tant dans le domaine du visitorat que de l’offre. En évitant d’étaler celle ci sur plusieurs halls, les organisateurs l’ont concentrée sur 3 halls, ce qui a provoqué une animation permanente et créé une véritable dynamique. En tout cas personne n’a boudé son plaisir de revoir un salon revivre après une si longue absence.
Est ce à dire pour autant que cette édition 2022 a été un succès ? Oui, sans aucun doute. Les chiffres le démontrent. Pour un grand retour sur la scène, les organisateurs Rhénans ont largement rempli leur mission. Pas question évidemment de revenir aux statistiques de 2018, mais pour un convalescent, où supposé comme tel, celui ci se porte plutôt bien après presque 5 ans d’absence sachant que le salon est biennal et que la dernière session s’est tenue en 2018, rien de moins et a donc eu plus que le temps de se faire oublier. C’est ainsi que 25 000 visiteurs came from 125 pays ont fait le déplacement à Cologne pour découvrir les nouveautés et innovations de 1 400 exposants from 50 pays. Ce score est donc remarquable pour un retour aux affaires. Ces résultats satisfont pleinement Oliver Frese président du salon « Ce fût un vrai soulagement pour tous de pouvoir enfin nous retrouver de visu après une si longue absence. Nous avons tous eu l’impression d’une grande famille qui se revoyait. En tout cas ce rendez vous a été vraiment au niveau de nos espérances tant en nombres d’exposants que de visiteurs, malgré une situation géopolitique internationale très compliquée, surtout avec les restrictions de déplacement en Asie et une crise de l’énergie. Tout ceci n’a pas empêché les autres acheteurs venus des autres parties du monde de faire le déplacement et leur retour est plus que positif. C’est surtout ce qui nous importe ». Sans le mentionner dans sa déclaration, Oliver Frese n’a toutefois pas oublié un détail de la plus haute importance chez Koelnmesse, celui de l’internationalité. Sur ce point essentiel et vu la conjoncture, les organisateurs pouvaient avoir des craintes. Au vu des résultats, ils peuvent être rassurés, puisque pas moins de 70% des visiteurs étaient étrangers. Toutes les cases ont donc bien été cochées pour cette édition du grand retour en termes quantitatifs purs.
Une offre compacte et très bien ciblée
L’autre constat que l’on pouvait faire, à l’issue de ce salon, se situait au niveau de l’offre. En effet, Eisenwarenmesse, n’est pas un salon aussi simple qu’il n’y paraît. Si les produits présentés sont ceux de la quincaillerie et de l’outillage, ils ne sont pas toujours faciles à exposer sans tomber dans l’esprit bazar. Tel ne fût surtout pas le cas cette année. Il régnait une grande cohérence dans la diversité des nouveautés et innovations mis en scène par les exposants. Tout était très clair dans le parcours visiteurs qui savait ou et quoi trouver dans les familles auxquelles ils s’intéressait. Cela a aussi été un tour de force des organisateurs de les proposer sur un espace aussi compact, aussi dense. Pourtant ceci a contribué grandement à engendré une dynamique, pourtant pas toujours facile à stimuler lorsque l’on connaît la structure de l’offre globale ou cohabitaient les outillages destinés à des secteurs aussi divers et variés que le bâtiment, l’automobile, ou encore le bricolage. Toujours est t’il que le système a parfaitement fonctionné, et quel plaisir de revoir une ruche bourdonnante, une affluence comme aux plus beaux jours des salons d’avant Covid. Ce choix d’une offre ramassée sur des espaces contenus et parfaitement adaptée au nombre de visiteurs a été une initiative judicieuse. Cependant, s’il fallait distinguer un endroit encore plus animé que les autres nous citerons incontestablement the DIY boulevard. Les 58 exposants présents sur les 272 m de cet espace ont connu des journées riches tant cet espace a connu un vrai succès. Il est vrai que le phénomène du Do It Yourself ne connaît pas de limites et l’offre proposés s’adresse tout aussi bien à la clientèle des GSB qu’aux bricoleurs lourds, aux artisans, aux négoces. En effet, Le concept balaie large. Quoiqu’il en soit, ce boulevard reste une fière idée et le point fort de cette édition 2022 du salon Eisenwarenmesse. A noter également, la montée en gamme technologique de l’outillage qui ne cesse de se sophistiquer, intégrant notamment la connectivité, rendant ainsi celui ci non seulement high tech mais aussi toujours plus confortable pour l’utilisateur ce qui ne constitue pas un mince avantage pour des usagers dans un secteur où l’activité reste quand même physique. La sécurité a été également un élément d’importance. Mais ce qui nous a interpellés, c’est que les tenues destinées au travaux manuels ou même sur les chantier deviennent des accessoires de mode, où du moins la frôlent. Caterpillar qui a déjà pénétré ce marché depuis des années, continue sur sa lancée propose des gammes alliant élégance, robustesse et confort qui ont largement leur place dans les boutiques de mode.
L’autre grande attraction que nous retiendrons de ce salon, est ni plus ni moins que la désignation des lauréats. Nommé Eisen Award 2022 powered by ZHH, acronym for Zentralverband Hartwarenhandel, celui ci avait pour but de récompenser un peu plus d’une cinquantaine de produits innovants. Le très compétent jury de spécialistes de haut vol a désigne trois vainqueurs. Le premier s’adresse aux charpentiers avec le marteau Alutec signé Picard. Celui ci propose une combinaison unique d’acier et d’aluminium qui permet une ergonomie jamais vue. Le second se nomme Go ! smart, outil de mesure lancé par Sola–Messwerkzeuge. D’une longueur de juste 8 cm, il combine les univers analogiques et digitaux et remplit les fonctions d’un niveau à bulle, d’un inclinomètre et d’un rapporteur. Enfin le dernier lauréat des ces EISEN Award winners 2022 se nomme Toughbuilt avec son Scraper utility Knife, premier couteau deux en un qui permet de basculer de la fonction couteau à la fonction grattoir d’un coup de pouce.
L’E-commerce, évidemment
S’il est un secteur qui s’est installé durablement dans l’univers des salons, c’est bien sûr celui de l’E-commerce and Eisenwarenmesse n’y a pas échappé, tant celui ci fait désormais pèse de plus en plus lourd dans les échanges commerciaux, et que l’on en se fasse pas d’illusion, le phénomène n’est pas près de s’atténuer, même s’il faut quand même relativiser son poids. Nous sommes en Europe, pas en Chine, et nous ne pratiquons pas les achats en ligne avec la même intensité que les citoyens de l’Empire du Milieu. C’est une question de philosophie, mais aussi de distances géographiques. Nous ne sommes pas un pays continent et il est encore facile de se rencontrer. Et puis, les contacts humains font partie de notre mode de vie, comme l’a encore prouvé le succès de cette plateforme de rencontres. Néanmoins, il était indispensable que Koelnmesse occupe ce terrain incontournable de l’E-commerce, ce que les organisateurs rhénans ont fait. C’est ainsi que les visiteurs ont pu découvrir un éventail de produits et services s’adressant aux systèmes destinés aux boutiques, aux terminaux de paiement, aux stockages et au traitement des données, jusqu’à l’optimisation des moteurs de recherche. Le contenu de cette zone dédiée au commerce électronique a été organisé par des grands noms tels que Ebay, DHL, OTTO, Facebook et Shopware.
Pour un retour aux affaires après tant d’années d’absence, les organisateurs ont fait très fort, en proposant un salon plus ramassé au niveau de l’espace, mais qui a apporté une densité et un dynamisme remarquables. Cette impression de foule était en tout cas une réalité accentuée par la mise en scène. Les organisateurs allemands ont fonctionné de façon très réactive, très efficace, en mode commando, comme nous l’avons annoncé en titre. En tout cas Eisenwarenmesse tant affecté parles conséquences des annulations dues au Covid a démontré sa formidable capacité de rebond en signant un retour remarquable qui permet d’espérer des jours radieux pour la prochaine édition, laquelle se tiendra en 2024.